La construction d’un monde de paix au Rwanda et au Burundi

La construction d’un monde de paix au Rwanda et au Burundi

Du 2 au 9 août 2024, s’est tenu le 9ème Jamboree Scout Africain, au centre national de Bungere, au Burundi. Mathieu, chargé de mission partenariats pays au sein du département international des SGDF, faisait partie de la délégation française qui est partie sur cet événement majeur du scoutisme mondial. Avec d’autres membres de la Fédération du scoutisme français, il témoigne de cette aventure riche en rencontres, symbole de paix dans le monde.

Nouer des amitiés, discuter autour de thématiques pédagogiques, vivre la fraternité scoute et guide mondiale… Voici ce que Mathieu était venu chercher dans ce Jamboree Africain au Burundi. « Ce rassemblement a été une expérience très riche. Entouré de plus de 1 500 jeunes et adultes venus de 32 pays différents, j’ai eu l’opportunité de participer à des activités visant à approfondir ses connaissances sur des thématiques essentielles pour le mouvement scout, telles que la paix, le vivre-ensemble ou encore l’interculturalité. »

Pour Olivier, commissaire international des Éclaireuses et Éclaireurs de France, vivre la rencontre internationale sur cet événement avait toute son importance. « La rencontre internationale, c’est quelque chose de primordial dans notre société d’aujourd’hui. Si on veut une amitié entre les peuples, il faut savoir discuter et savoir vivre ensemble. Je me dis toujours que des jeunes venant de pays différents, qui ont vécu des rassemblements ensemble, réfléchiront à construire un monde de paix plutôt que de se tirer dessus. ».

Même son de cloche du côté de Mahamane Lamine, jeune conseiller du Comité Mondial du Scoutisme : « Un jeune scout ou une jeune guide venue du Niger peut rencontrer quelqu’un qui vient de la Malaisie ou des Comores… Ces rencontres créent des amitiés qui se transforment en élans de fraternité à travers le monde.

L’association des Scouts du Burundi ont pu compter sur l’aide de deux services civique Scouts et Guides de France qui étaient sur place depuis un an pour aider à l’organisation de cet événement.

Dans cette volonté de rencontrer l’autre, Mathieu a profité de cette occasion pour présenter le projet PLANETE. Un beau clin d’œil au camp international qui s’est déroulé au Rwanda quelques jours plus tard, autour de ce même projet.

Au Rwanda, un camp pour lancer le projet PLANETE

15 jours après ce temps fort du scoutisme africain au Burundi, ce sont aux scouts et guides Rwandais d’organiser une rencontre internationale. Du 26 au 31 août, les cinq pays participants au projet PLANETE (Côte d’Ivoire, Liban, Tunisie, France, Rwanda) se sont réunis sur un camp qui abordait la thématique « Scoutisme et Guidisme, vecteurs de paix et de tolérance ». L’objectif de ce rassemblement était de pouvoir éduquer les participantes et participants à l’importance de créer une société pacifique et tolérante, en se basant sur l’histoire du Rwanda et sa reconstruction sur les 30 dernières années.

Juliette, membre du Département International, témoigne : « À mes yeux, la rencontre internationale scoute et guide, c’est une immense richesse. Ça permet de sortir d’idée préconçues, de s’ouvrir à d’autres cultures. En partageant, on peut apprendre sur la pédagogie des autres mouvements et s’enrichir mutuellement pour un scoutisme toujours plus actuel et plus qualitatif. En vivant un camp à l’international, on apprend à sortir de notre zone de confort, de notre chaîne de pensée. »

Etienne Bourgeois, Chef Pionniers-Caravelles (14-17ans), du groupe Saint-Maurice, à Annecy, confirme :

« Malgré nos pratiques du scoutisme qui peuvent être différentes, on se retrouve sur un socle commun avec des valeurs communes. Le scoutisme et le guidisme à l’international c’est comme une grande famille bienveillante et accueillante qui permet d’avoir de beaux échanges avec des moments de partages inoubliables. »

« Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !  » 

« Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !  » 

Durant cet été, Marc, responsable du groupe de Soissons (02), s’est mis en relation avec la mairie pour pouvoir changer de local. Dans les discussions avec le Maire, un point important a été abordé : aménager le nouveau local pour pouvoir accueillir Auguste, un Farfadet en situation de handicap. Dans cet article, Marc témoigne de cette démarche inclusive et de ce qui fait la force de son groupe : l’accueil de tous et toutes.

Bonjour Marc, est-ce que tu pourrais nous parler des aménagements de votre futur local ?

Tout d’abord, le local qu’on a choisi respecte déjà beaucoup de normes pour pouvoir accueillir Auguste ! La porte d’entrée, par exemple, est déjà aux normes, et Auguste pourra sans problème rentrer dans le local avec son fauteuil roulant. On a pu voir, avec la mairie, deux-trois autres aménagements à faire, comme la pente pour entrer dans le local, qui doit être finie d’être aménagée, ou encore les toilettes qui vont aussi être réaménagées pour qu’Auguste puisse y accéder. Ce qui est important à savoir c’est que ces aménagements ont été co-construits avec Auguste et ses parents. En effet, ils se sont rendus sur les lieux du futur local pour échanger sur les aménagements à prévoir.

Selon toi, pourquoi l’accueil de tous et toutes au sein des Scouts et Guides de France, c’est quelque chose de primordial ?

Si je ne m’abuse, quand Baden Powell a créé les Scouts en Angleterre, il n’a pas dit « je ne veux pas de toi parce que tu ne sais pas jouer au foot ou je ne veux pas de toi parce que tu n’as pas dormi dans un duvet » ! Baden-Powell, il a rassemblé des jeunes de tous milieux sociaux pour les emmener camper tous ensemble. Donc, en suivant ce modèle-là, pourquoi moi en tant que responsable de groupe, je ne devrais pas accueillir tout le monde ? Chez les SGDF, l’ouverture, c’est notre force !

À ma connaissance, il n’existe pas d’autres mouvements en France qui ont cette possibilité d’accueillir et de s’ouvrir largement comme les Scouts et Guides de France. Dans notre mouvement, on a cette possibilité énorme de pouvoir accueillir tout le monde. Si nous, en qualité de responsable de groupe, on ne montre pas l’exemple pour accueillir les autres qui va le faire ?

Ce serait quoi ton conseil à donner à des groupes qui souhaiteraient ou qui seraient sollicité pour accueillir un jeune en situation de handicap ?

Mon premier « conseil », ce serait de ne pas se mettre de freins, de barrières, d’œillères. Il faut tenter l’expérience. Il n’y a rien de plus beau que de voir un jeune qui est en fauteuil roulant et qui demande à ses parents de revenir aux scouts !
Le deuxième message que j’ai envie de faire passer, c’est que l’échange avec les parents est fondamental dans le processus d’accueil. Il n’y a pas de tabous, il faut dire les choses, mettre les mots. À partir du moment ou tout est expliqué, ça fonctionne.

C’est la rentrée !

C’est la rentrée !

Le dimanche 15 septembre a eu lieu la rentrée du Groupe des Scouts et Guides de Yerres et de Demain, au bois de la Grange !
Nos jeunes et leurs familles ont pris beaucoup de plaisir à se retrouver en pleine nature, pour le début des Aventures 2024-2025 !
Appelée journée “Découverte” pour accueillir nos nouveaux jeunes, il s’agit également de ce que l’on appelle la “journée des Montées”, l’accueil des anciens dans leur nouvelle branche (tranche d’âge) !
Après un temps administratif, auprès de notre Secret’Yerres Sophie, chaque jeune a été orienté vers son Unité.
Ces retrouvailles après les camps d’été, sont un moment pour se rappeler les bons souvenirs et anecdotes, pour chanter, se présenter en accueillant nos nouveaux jeunes Scouts et Guides.

Pour les Responsables du Groupe, ce fut l’occasion de se présenter autour d’une session Cafet’Yerres avec les parents ! L’opportunité ainsi d’échanger, de partager sur la vie du Groupe.

Après un pique-nique en cercle géant, ce fut les montées de nos jeunes Scouts et Guides vers leur nouvelle unité et l’accueil des nouveaux !
Pour certains, une chemise d’une nouvelle couleur à revêtir, pour d’autres une nouvelle tenue à enfiler !
Les plus anciens, eux, ont pu dire au revoir à leurs années scoutes et amis d’aventure !


  
Cette belle cérémonie a ensuite introduit un grand jeu organisé par les Chefs de Yerres et de Demain.
Beaucoup d’amusements, de courses et de rires pour tous !

Afin de se saluer avant de nous quitter, nous avons entonné tous ensemble, la Prière Scoute, main dans la main.
Nous nous félicitons d’avoir réussi, grâce à une belle météo notamment et à nos Maîtrises, à faire de cette journée, un souvenir mémorable de notre vie de Scouts et Guides de Yerres et de Demain.

Un défi audacieux, au service des Jeux Olympiques

Un défi audacieux, au service des Jeux Olympiques

La proposition Audace des Scouts et Guides de France fait vivre à des adultes en situation de handicap mental ou intellectuel des activités de scoutisme tout en tenant compte des capacités de chacun et chacune. Du 2 au 6 août 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, ce sont 6 audacieux de Toulouse qui se sont rendus à Paris pour aider à l’organisation des épreuves sur le site de Versailles.

Se dépasser et donner le meilleur de soi-même

Participer au bon déroulement des Jeux Olympiques de Paris, pendant 4 jours, en favorisant l’inclusion du handicap. Voici le défi que s’est lancé l’unité Audace du groupe Rangueil Saint-Dominique de Toulouse. Un défi relevé et qui a demandé aux membres de l’unité un véritable dépassement de soi.

Constance, Coéquipière de l’unité, témoigne « Malgré la foule, les réveils matinaux pour partir en mission et les trajets, ils ne se sont pas démotivés. Ils étaient dans un univers qui n’est pas le leur habituellement, donc il y a eu un vrai travail et un vrai accompagnement pour qu’ils puissent dompter leurs peurs et leur anxiété. Quand je leur ai proposé de participer à l’organisation des J.O, il y a eu une vague d’excitation qui les a envahis. Ils avaient du mal à croire qu’ils pouvaient aider et se rendre utiles sur un si grand événement ».

Au cœur des Jeux Olympiques

Avec un planning assez chargé, les audacieux et audacieuses de Toulouse ont su se rendre disponibles tout au long de leur séjour pour accueillir et guider les spectateurs sur les épreuves d’équitation qui étaient organisées à Versailles.

« Ça a été une super expérience. Ils ont vraiment été top ! Chacun a vécu cette expérience différemment, mais dans l’ensemble, ils ont tous été fiers d’avoir pris part aux Jeux, à leur échelle et de revêtir l’uniforme des volontaires. » confie Constance, qui explique un peu plus en détail le programme de l’unité.

« Lors de leurs missions, ils ont accueilli le public aux entrées des gradins pour les orienter vers les bonnes portes en fonction de leurs places. Certains sont aussi allés sur les espaces pour les personnes à mobilités réduites, où ils ont contrôlé les billets et les ont accompagnés jusqu’à leur place. Lors de ces Jeux, ils ont été en contact avec les spectateurs qui ont été très bienveillants envers eux. Ils ont aussi travaillé avec d’autres bénévoles. Un vrai travail d’équipe et une vraie expérience humaine. »

Des Jeux pour inclure le handicap dans nos sociétés

Louise Helleboid, Responsable nationale de l’équipe Audace, s’est également réjouie de la participation de l’unité Audace aux Jeux olympiques : « Nous sommes fiers que les Scouts et Guides de France de la branche Audace puissent se mobiliser lors de la plus grande compétition mondiale dans le domaine du sport. Cette participation démontre une volonté d’œuvrer pour l’inclusion de toutes et tous et en faveur d’une société où chacune et chacun, puisse trouver sa place. »

De son côté, Constance espère que l’action de son équipe permettra de faire gagner de la visibilité aux personnes en situation de handicap : « Au cours des cinq demi-journées où nous avons pu participer au bon déroulement des J.O, nous avons pu montrer que nous étions capables de nous engager dans un événement aussi conséquent. À travers cette action, notre unité a pu apporter une pierre à ce grand édifice qui est celui de l’inclusion du handicap dans nos sociétés. »

« Le scoutisme est intrinsèquement mondial »

« Le scoutisme est intrinsèquement mondial »

Le 20 août dernier, à l’occasion de la 43ème Conférence Mondiale du Scoutisme qui avait lieu au Caire, en Égypte, 12 membres votants au Comité Mondial du Scoutisme ont été élus. Parmi eux, Elise Drouet, représentante du Scoutisme Français, Ancienne Commissaire Internationale des Scouts et Guides de France, Elise nous raconte dans ce témoignage son parcours et sa volonté de faire évoluer le scoutisme dans les années à venir.

Photo d’Enrique Leon

Bonjour Élise, tout d’abord, pourrais-tu nous dire comment se déroule une élection comme celle-ci ?

Lors de ces élections, 176 pays étaient représentés. Il y avait un discours à faire devant tout le monde. Ici, lors de ce congrès mondial, on est en train de voter un nouveau « plan d’orientation » pour le scoutisme mondial, qui s’étale sur 9 ans. Ce nouveau projet pour le scoutisme est divisé en trois plans triennaux, donc de trois ans. Lorsqu’on est élu au Comité Mondial du Scoutisme, notre mandat a donc la durée d’un plan triennal. Dans une élection comme celle-là, il y a une vraie réflexion qui est menée sur l’inclusion de toutes et tous. Que ce soit à travers les langues utilisées dans les discours ou dans la diversité des pays qui votent, c’est important que chacun et chacune fasse entendre sa voix.

Pendant les élections des membres votants, quelles ont été les grandes thématiques qui ont été abordées ?

Dans cette nouvelle vision stratégique pour le scoutisme, il y a 3 impacts que l’on veut du scoutisme pour le monde. C’est-à-dire un monde qui est façonné par les jeunes, qui est durable, et qui est en paix. C’est à travers ces 3 thématiques-là, que l’on veut faire rayonner le scoutisme dans le monde pour les années à venir.

Pourquoi est-il important de s’engager dans le scoutisme avec des mouvements scouts et guides d’autres pays ?

Le scoutisme est intrinsèquement mondial. En effet, lorsque l’on voit les liens que l’on peut tisser avec les autres Organisations Scoutes Nationales d’autres pays, on comprend toute l’importance de la dimension internationale dans le scoutisme.  Avec l’OMMS, nous sommes un mouvement qui possède une vision commune pour la jeunesse. L’inclusion, la diversité, la durabilité de notre planète… Ce sont des thématiques que nous portons avec plusieurs organisations scoutes et guides du monde entier. Cette vision commune est primordiale, puisque c’est à travers ces échanges que nous pratiquons réellement le « vivre ensemble » et le « vivre en paix ». L’international, c’est la richesse du scoutisme, c’est savoir rencontrer l’autre par le biais de la méthode scoute.

Photo d’Enrique Leon

À l’origine, quelles ont été les raisons qui t’ont poussées à proposer ta candidature pour devenir membre du Comité Mondial du Scoutisme ?

Je me suis dit que j’avais pas mal d’expériences dans le scoutisme, avec notamment celle de la gouvernance d’une association scoute. Aussi, j’avais pas mal de connaissances sur les méthodes éducatives de l’OMMS, ainsi que sur les diverses Organisations Scoutes Nationales à travers le monde. Donc, tous ces paramètres réunis ont fait que je me suis dit que mon profil irait bien dans un Comité Mondial.

Avec ton élection au Comité Mondial du Scoutisme, quelles sont les projets et résolutions que tu aimerais porter ou mettre en place pendant ton mandat ?

Tout d’abord, ma priorité sera le travail sur l’innovation éducative, c’est-à-dire l’idée d’avoir des programmes éducatifs qui répondent aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui. J’aimerais aussi m’attarder sur le sujet du leadership féminin, où il y a beaucoup de travail à faire. Enfin, il y a la thématique de la diversité des langues utilisées au sein de l’OMMS, pour un scoutisme de plus en plus accessible et plus inclusif dans le monde.  

Un mot de la fin ?

En vivant l’international avec le Scoutisme Français, on représente la France dans toute sa diversité. Quelles que soient nos religions ou nos croyances, nous sommes ensemble, réunis dans une seule et même fédération. Dans ce que l’on traverse actuellement dans notre pays, je trouve ça très fort. Puis, pour finir, je fais une petite dédicace à mon groupe de Segré dans le 49, où j’ai commencé le guidisme à l’âge de 8 ans.

La petite anecdote en plus

Le saviez-vous ? Elise est 3ème personne de nationalité française, élue membre votant depuis la création du Comité Mondial.

À la découverte du tout premier camp « Nature Environnement » pour la protection du littoral en Bretagne

À la découverte du tout premier camp « Nature Environnement » pour la protection du littoral en Bretagne

Agir pour l’environnement avec des partenaires engagés

Durant deux semaines, les jeunes ont mené des actions concrètes en partenariat avec des acteurs majeurs de l’écosystème breton : la Fédération Française de Randonnée, le Parc Naturel Régional, le Conservatoire du Littoral et la Région Bretagne.

Ils ont ainsi participé à diverses missions :

Prévention et sensibilisation sur les sentiers du littoral, notamment le GR34

Arrachage d’espèces invasives telles que le baccharis, plante très présente en Bretagne

Nettoyage des plages et « clean walks »

Renforcement et reconstruction de dunes à Locmariaquer avec pose de fil pour protéger la dune et prévenir sa détérioration

Ces actions ont permis à tous les jeunes de s’impliquer concrètement dans la protection de l’environnement, tout en découvrant la richesse naturelle du littoral breton.

Ils et elles ont pu co-construire le programme de leur camp, pensé sur-mesure à un rythme adapté à leurs besoins. Ils ont alterné entre missions de protection du littoral et activités inter-caravanes : sorties en mer, kayak, bateau, journée plage, excursions sur des îles protégées, notamment l’île d’Ilur, gérée par le Parc Naturel Régional.

Des jeunes engagés pour l’avenir de la planète

Leur engagement se ressent au travers des témoignages de Célestine, 14 ans et de Romain, 15 ans, du groupe Saint-Genis-Laval (69). Célestine raconte : « Nous avons décidé de participer à ce camp car, en tant que jeunes adultes, c’est important pour nous de protéger la planète. »

Romain ajoute : « Pour moi c’est important de se soucier du vivant et en l’occurrence et des différentes espèces qui vivent sur la côte littorale de la Bretagne. Cet endroit représente le contact entre les humains et la mer. Il faut le protéger. »

Au-delà des actions environnementales, ce camp a permis aux jeunes de vivre des moments de joie, de rencontres enrichissantes et de découvrir des paysages magnifiques. Ce premier camp Nature Environnement s’est avéré prometteur et la deuxième édition est déjà attendue avec impatience pour l’été prochain.

Par cette expérience inédite, les jeunes ont non seulement contribué à la protection de l’environnement, mais ont également été responsabilisés à travers d’actions concrètes, renforçant ainsi leur engagement citoyen.

A toi de jouer ! 

Tu es chef/cheftaine et tu cherches des idées d’activité pour ton camp 2025 ? Laisse-toi tenter par ce Point Rouge ! Un camp ressourçant avec un impact concret sur l’environnement. L’occasion pour ton unité de se recentrer sur l’essentiel, d’évoluer autour d’un projet concret et engagé, découvrir des paysages superbes, et faire des rencontres inoubliables.

Pour devenir chef/cheftaine, clique ici : https://sgdf.fr/devenir-benevole/

Record d’audience pour la saison 2 de la campagne radio du mouvement !

Record d’audience pour la saison 2 de la campagne radio du mouvement !

Cet été, la deuxième saison de la campagne radio des Scouts et Guides de France a été diffusée dans l’hexagone et en outre-mer sur des radios locales et régionales. Les résultats sont au rendez-vous puisque 153 stations de radio ont diffusé ces chroniques, pour une audience totale de plus de 5 millions 800 000 auditeurs quotidiens ! Retrouvez l’intégralité des podcasts de cette campagne dans le lien ci-dessous

L’objectif de cette campagne radio : donner envie d’inscrire ses enfants chez les Scouts et Guides de France, et montrer aux adultes qu’ils peuvent vivre, au sein du mouvement, un bénévolat épanouissant et riche en engagements. Retrouvez les 5 podcasts radio qui présentent le mouvement des SGDF et la modernité de son action, au cœur des enjeux actuels : conversion écologique, engagement citoyen, ouverture…

Dans ces podcasts, plusieurs personnes représentatives de l’association prennent la parole, pour s’exprimer sur l’actualité et les enjeux actuels des SGDF.

Cette première chronique est animée par Anne-Claire Bellay, déléguée générale du mouvement, qui nous présente les Scouts et Guides de France tels qu’ils sont aujourd’hui.

Dans le deuxième podcast, c’est Marelle Akichi, cheftaine chez les Scouts et Guides de France qui nous explique les raisons de son engagement en tant qu’éducatrice bénévole. Elle décrit, selon son point de vue, quels sont les points forts et les valeurs du projet pédagogique des Scouts et Guides de France.

Dans ce troisième podcast, Elise Haltz, Chargée de projet éducatif au sein de l’association,déjoue les clichés et les idées reçues que l’on peut avoir à l’égard des Scouts et Guides de France. Une chronique qui montre bien que l’association est ancrée dans son temps et répond à des enjeux pédagogiques qui sont d’actualité.

Dans ce quatrième podcast, la parole est donnée aux jeunes de l’association. Sous la forme d’un micro-trottoir, les louveteaux-jeannettes du groupe de Fontenay-sous-Bois racontent ce qu’est le scoutisme pour eux, leurs émotions, leurs activités préférées, les moments marquants…

Ce cinquième podcast est raconté par Quentin Chaix, délégué national Animation territoriale et Développement. Il montre que les Scouts et Guides de France sont ouverts à tous et à toutes. La mixité sociale passe par la présence de jeunes d’horizons variés et des actions de solidarité ; les jeunes sont éduqués à la parité grâce aux activités que garçons et filles vivent ensemble.

La flamme olympique portée par une responsable du mouvement

La flamme olympique portée par une responsable du mouvement

Directrice déléguée au mécénat à l’Université Catholique de Lille, Raphaële, responsable du groupe Lyautey XVème Lille par ailleurs, n’avait pas envisagé sa participation aux Jeux Olympiques ! Pas trop sportive, elle a été surprise lorsqu’un des mécènes de la fondation lui a suggéré de postuler au relais de la flamme dans sa région ; et encore plus surprise d’avoir été sélectionnée ! Une expérience porteuse de sens qu’elle partage volontiers.

C’est avec un grand sourire que Raphaële prend le relais de la flamme ce mardi 2 juillet et parcourt ainsi 200 mètres au cœur de Roubaix. Très heureuse de partager cette joie avec sa famille, ses amis et, bien entendu, les scouts !

Une fraternité immédiate

Cela commence par un trajet en bus qui emmène la vingtaine de relayeurs pour les déposer au fur et à mesure, le long du trajet. « On ne se connaissait pas mais très vite le tutoiement s’est imposé et on s’est senti copains d’un jour, alors que nous venions d’horizons très différents : sportifs certes mais aussi engagés dans la société civile, voire célébrités comme le violoncelliste Gautier Capuçon. ». Sentiment renforcé par le port de la tenue commune identique, un peu comme la tenue Scouts et Guides de France qui efface les différences. Ces éclaireurs (c’est ainsi qu’on les appelle dans l’organisation des JO) aux côtés des veilleurs (qui vérifient que la flamme brûle bien et ne s’éteint pas) font véritablement équipe avec un but commun et ressentent fortement le sentiment de participer à une œuvre collective. Le regard aiguisé de la responsable Scouts et Guides de France s’exerce là aussi : « l’organisation était incroyable, encore mieux que pour un Jamboree ! » ajoute-t-elle.

Un moment incroyable

« C’était très émouvant de sentir une véritable communion autour de soi, d’apercevoir la fierté qui s’exprimait dans le regard des gens, sur le pas de leur porte, heureux du passage de la flamme près de chez eux ; émouvant aussi de voir les nombreux enfants présents tout le long du parcours exhibant bien haut les dessins préparés avec de grands sourires… Cela m’a vraiment rappelé la transmission de la Lumière de la Paix de Bethléem, par la diversité des personnes présentes, porteuses de handicap ou non, par l’internationalisme, la mixité sociale, la traversée des quartiers populaires comme des plus chics. Le message de paix et de fraternité est le même ! »

Une vive émotion a saisi Raphaële à la descente du bus, lors d’une pause pour faire des photos : « un grand frère m’a demandé timidement si sa petite sœur, fragile, pouvait poser avec la flamme, puis une maman pour ses deux enfants, hauts comme trois pommes. C’était fort de voir leurs grands yeux quand ils ont pu toucher la torche. »

Et au-delà ? Pas de temps à perdre !

Tout est passé très vite mais au-delà de ce moment, Raphaële tire un bilan très positif. Tout d’abord de partages non seulement en famille mais aussi avec les collègues et les scouts : « cette expérience s’accorde bien avec ce que je vis quand on monte des projets avec et pour les jeunes dans mon travail comme chez les scouts et les guides ». Dans un contexte compliqué de l’entre-deux tours des législatives, Raphaële s’est sentie confortée dans sa vision des actions possibles auprès des jeunes, en particulier par le sport : « il n’y a pas que le scoutisme qui permet de porter les valeurs de fraternité ; cela rallume des espoirs ; il faut absolument mutualiser nos énergies, se tourner vers d’autres qui partagent les mêmes valeurs afin de proposer aux jeunes des choses qui ne les enferment pas dans les communautarismes. Nul doute que l’union fait la force ; il n’y a pas de temps à perdre pour établir des liens et c’est bien là mon projet pour le territoire : entreprendre des actions avec les associations, avec le diocèse aussi. Il faut insuffler de l’espoir partout où l’on peut. »

Notre vote, ferment de justice et de paix

Notre vote, ferment de justice et de paix

Chers chefs, chères cheftaines, chers compagnons, chers responsables scouts et guides,

Le premier tour des élections législatives témoigne d’une société profondément fracturée. Notre association n’échappe pas aux clivages et nous sommes interpelés par des adhérents et adhérentes qui attendent que nous prenions, ou non, la parole sur la situation politique.

Nous sommes conscients des difficultés de chacun et chacune, respectueux de la liberté de choix, lucides sur notre part de responsabilité dans la situation actuelle. Mais nous voulons dire que l’idée de préférence nationale assumée par certains candidats est en opposition avec le projet éducatif des Scouts et Guides de France qui ouvre au contraire sur la rencontre avec l’autre, y compris le plus faible ou le plus éloigné de soi, pour construire la fraternité.

Dans notre courrier avant le premier tour, nous vous invitions au discernement. Dimanche prochain, nous vous y invitons à nouveau, et à aller tous et toutes voter pour faire vivre la démocratie. De notre côté, nous voterons pour pouvoir continuer à exercer notre mission d’éducation. Nous voterons pour les projets politiques qui ne stigmatisent pas la différence, ne font pas de l’étranger un bouc émissaire, ne cultivent pas les divisions.

Pour l’avenir, quoi qu’il arrive, nous affirmons notre volonté de continuer à offrir à tous les jeunes la possibilité du scoutisme, qui se veut une pédagogie de l’engagement à la responsabilité citoyenne et de l’ouverture aux autres. Nous voulons continuer à emmener camper et accompagner des jeunes de toutes confessions, de toutes origines, de toutes orientations sexuelles, de toutes conditions sociales, qu’ils soient français ou étrangers ; insérés, précaires ou demandeurs d’asile ; continuer à éduquer à la solidarité ; continuer à soutenir les associations sœurs qui proposent le scoutisme dans d’autres religions. Nous croyons fermement que l’expérience du scoutisme peut changer des vies et que ces rencontres sont le ferment d’un monde de justice et de paix.

Cette ambition demeure plus actuelle que jamais pour réparer les divisions de notre société. Nous la défendrons face à ceux qui voudraient la menacer. Nous aurons besoin de chacun et chacune, nous aurons besoin de votre engagement.

Avec notre amitié,

Le Conseil d’Administration
L’équipe de Délégation Générale

Élections législatives : partageons nos valeurs

Élections législatives : partageons nos valeurs

Le 9 juin se sont tenues les élections européennes. Suite aux résultats, le Conseil d’Administration et l’équipe de Délégation Générale ont tenu à s’adresser à l’ensemble des adultes du mouvement : chefs et cheftaines, responsables scouts et compagnons.

Chers chefs, chères cheftaines, chers compagnons, chers responsables scouts-guides,

Les résultats de la dernière élection européenne sont un choc sans précédent. Avec la dissolution de l’Assemblée Nationale, ils ouvrent un horizon politique incertain où l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir est devenue une possibilité crédible. Dans ce contexte grave, de nombreux adhérents et adhérentes nous ont demandé de faire connaître la position du mouvement. Nous saluons le sursaut de toutes celles et de tous ceux qui ont pris la plume si vite pour nous interpeller, et de tous ceux qui ont signé leur appel. Nous échangeons aussi avec d’autres organisations proches de nous, par exemple en scoutisme ou en Église, sur d’autres prises de parole collectives.

Dans notre responsabilité de gouvernance associative, il nous semble indispensable de nous rappeler qui nous sommes et quelles sont les boussoles que nous suivrons, dans les prochaines semaines, dans l’isoloir et ensuite.

Nous sommes un mouvement associatif d’éducation populaire, catholique et ouvert à tous et toutes.

Nous sommes responsables de cet appel du Christ qui nous commande de nous aimer les uns les autres. Son amour fait de nous des frères et des sœurs d’égale dignité. Nous combattons toutes les discriminations ; nous rejetons les réponses simplistes. Nous agissons pour une société apaisée, qui fasse de la place aux plus vulnérables.

Nous éduquons des dizaines de milliers de jeunes à vivre cette fraternité. Nous sommes éducateurs et éducatrices de Paix.

Nous proposons aux jeunes de vivre en équipe dans la Nature, et de faire l’expérience de la sobriété par le mode de vie scout. Dans une démarche de conversion écologique, nous nous engageons pour préserver la Création, lutter contre le dérèglement climatique et l’érosion de la biodiversité.

Nous permettons aux jeunes de vivre une première expérience de la démocratie par le jeu des conseils, par la vie collective et la construction de projets.

Nous invitons hommes et femmes à prendre d’égales responsabilités. Nous croyons que par l’action, nous construisons un monde meilleur.

Tout cela, nous le portons chaque jour dans nos activités. Tout cela forge nos actes. Tout cela fait vivre notre espérance.

Alors, à vous toutes et vous tous qui faites notre mouvement, en responsabilité, et avec au cœur ces valeurs centrales, nous vous proposons d’être jusqu’au bout un mouvement d’éducation qui invite les jeunes à forger leurs choix et à s’engager dans la vie de leur communauté. Nous vous faisons ainsi trois invitations.

Lisons

Quelques textes et documents peuvent aider à discerner sur nos choix à venir :

qu’est-ce qu’un député, quel est le rôle de l’assemblée nationale, comment marche le scrutin majoritaire à deux tours (Législatives 2024 : l’essentiel)

que dit l’Eglise des élections (Qu’as-tu fait de ton frère (2007), et Pour une sagesse politique (2024))

que dit la doctrine sociale de l’Eglise sur notre engagement dans la cité (Comprendre la doctrine sociale de l’Eglise, Jeunes et engagés) et nos frères jésuites à propos de l’extrême droite (Extrême droite – Revue Projet)

nos partenaires de la Croix publieront des analyses permettant de faire vivre et d’enrichir le débat démocratique. N’hésitez pas à vous y référer.

Nous travaillons en ce moment à compiler d’autres ressources éducatives utiles. Elles se trouveront sur Ressources et un envoi dédié est prévu pour les éducateurs et éducatrices.

Discutons

La politique peut enthousiasmer, mais aussi désabuser ou désintéresser. D’autres encore expriment dans leur vote malaise, colère ou désarroi. Et nombreux sont celles et ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se pencher en profondeur sur les différents programmes et leurs conséquences sur notre économie, nos libertés publiques, notre capacité à vivre ensemble et in fine notre démocratie.

Par ailleurs, dans les semaines précédant les européennes, on a vu les jeunes chefs, cheftaines ou compagnons, pour qui ce vote était l’un des premiers, avides d’en comprendre les ressorts. Parlons-en. Réfléchissons à plusieurs pour comprendre et discerner. Ne restons pas seuls face aux slogans. Créons dans nos groupes, dans nos maîtrises, dans nos territoires, mais aussi avec nos amis et nos familles, les espaces pour en parler.

Le jeu des conseils, notre capacité de nous asseoir ensemble pour éclairer un choix, est l’un des fondamentaux de notre méthode. Mettons ce savoir-faire au service du discernement de chacun. Discutons ensemble des idées, en ne condamnant personne. Ecoutons-nous : comprendre les raisons d’un vote, s’ouvrir à la réalité de son prochain, en parler, c’est le seul chemin possible pour retisser le lien d’une société où les opinions se polarisent et génèrent trop d’incompréhensions aujourd’hui.

Votons et invitons à voter

Ce vote est capital. Ne laissons pas les autres décider pour nous : votons. Invitons nos amis à voter. Donnons procuration de vote, proposons d’en porter. Adaptons nos camps et nos formations pour permettre à tous et toutes de voter.

Et, pour celles et ceux qui le pourront, participons à l’organisation du scrutin en prenant les rôles d’assesseurs ou assesseures et de scrutateurs ou scrutatrices (à voir auprès de votre mairie).

Avec tous ces éléments dans vos bagages, nous sommes confiants que vous ferez de bons choix et, mieux encore, que vous mobiliserez autour de vous pour faire de même.
Vous êtes le sel de la terre.

Avec notre amitié,

Le Conseil d’Administration
L’équipe de Délégation Générale.